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30-40 ans : acheter pour mettre sa famille à l’abri

C’est l’âge idéal pour conforter votre patrimoine, asseoir votre vie de couple et accueillir des enfants dans un logement plus grand.

30-40 ans : acheter pour mettre sa famille à l’abri
30-40 ans : acheter pour mettre sa famille à l’abri

La trentaine, c’est souvent la tranche d’âge où l’on s’installe en couple, où l’on consolide sa carrière professionnelle et où l’on envisage d’avoir des enfants. Dès lors, si l’on vit dans un studio ou un 2-pièces que l’on a acquis très jeune, « c’est le moment d’arbitrer », lance Jean-Marc Bourmault, directeur des partenariats pour la Convention Patrimonia. L’immobilier va devenir un bien de consommation quasiment comme les autres. » Vous pouvez mettre votre appartement en location, « auquel cas, le loyer paiera une partie de vos futures mensualités », indique Nancy Subiger. Vous pouvez aussi revendre pour racheter plus grand. Même si votre crédit n’est pas terminé, vous vous apercevrez que vous avez eu raison d’acheter très jeune. Car vous ne partirez pas de rien, et disposerez d’un bon apport pour acquérir un nouveau bien. « J’ai ache t é mon premier logement à 26 ans, témoigne Jérôme, informaticien. Quand je suis arrivé à Paris, les loyers me semblaient tellement élevés que je n’avais pas envie de payer à perte, et comme je disposais d’un petit capital de 25 000 € issu d’un héritage, j’ai pu acheter, dans le XVIIIe arrondissement, un petit 2-pièces de 35 m2 à moins de 180 000 €, dans lequel j’ai fait 20 000 € de travaux. Cinq ans plus tard, j’ai décidé de le revendre, car ma compagne et moi voulions un enfant. Mon logement étant bien situé, j’ai trouvé un acquéreur facilement, ce qui nous a permis de racheter un 3-pièces neuf de 60 m2 et de goûter les joies du confort moderne. » Ils ont toutefois dû faire une concession : celle de traverser le périphérique pour s’installer en proche banlieue. Le cas de ce jeune couple est loin d’être isolé. À Paris comme en région parisienne, à défaut d’avoir acheté très jeune, vous auriez en effet des difficultés à financer un grand logement, compte tenu des prix. À Paris, le mètre carré dans l’ancien s’établit à près de 7 880 €, soit un peu plus de 470 000 € pour 60 m2. En banlieue, les valeurs oscillent, dans les communes les plus courues (telles que Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Asnières, Montrouge, Montreuil, Vincennes…), entre 5 000 et 8 000 €/m2. En province, les meilleurs emplacements de villes comme Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes ou Strasbourg… se paient entre 3 000 et 4 000 €. Dans le neuf, les prix se situent dans une fourchette très large aussi : de 3 000 à 3 500 € en province à 10 000 €/m2 en moyenne à Paris. Comme le souligne le dernier Palmarès du pouvoir d’achat du courtier Meilleurtaux.com, avec une mensualité de 1 000 € et un taux oscillant entre 1,80 % et 1,95 % sur quinze ans, vous pouvez vous offrir un logement ancien de 23 m2 à Paris, 51 m2 à Nice ou encore 53 m2 à Lyon. Il existe cependant des disparités puisqu’à Toulouse, Montpellier ou Strasbourg, votre pouvoir d’achat immobilier atteint, respectivement 77, 80 et 74 m2.


Acheter avec un prêt relais : est-ce encore possible ?


Dans une opération d’achat/revente, le prêt relais offre une solution de financement intéressante. Mais attention, les banques sont extrêmement prudentes et délivrent ce type de prêt moins facilement qu’avant. Sur fond de baisse des prix de l’immobilier et d’allongement des délais de vente, vous vous demandez sans doute si le crédit relais a encore un intérêt. Les banques, elles-mêmes, financent ces opérations avec plus de rigueur. Malgré tout, elles prêtent toujours, martèlent les courtiers. Il existe toutefois des écueils. S’agissant d’une avance sur le prix du bien à vendre, elles ne prêtent jamais l’équivalent de la valeur du bien et ne vont guère au-delà de 70 % de cette valeur. Ce qui peut rendre difficile le financement du nouveau bien, d’autant que les crédits en cours sont défalqués de ce montant. Dans certains cas, les banques peuvent cependant faire preuve de plus de souplesse, notamment en présence d’un compromis de vente déjà signé. Quoi qu’il en soit, sachez que le prêt relais est toujours octroyé sur une durée courte : un an renouvelable une fois, soit deux ans maximum en tout. La durée étant donc réduite, le taux peut être plus faible qu’un prêt immobilier classique. Tout dépend du degré de risque que la banque estime prendre. Attention : un prêt relais peut coûter cher, surtout si le bien met du temps à se vendre. L’une des particularités du prêt relais tient, en effet, à son remboursement : le capital doit être remboursé à la vente du bien. Les intérêts peuvent toutefois être payés soit chaque mois en même temps que la prime d’assurance (franchise partielle), ou en fin de prêt au remboursement du capital (franchise totale). Attention, si le prêt relais est jumelé à un prêt complémentaire (c’est souvent le cas en matière d’achat/revente), il faut se méfier des frais que la banque peut réclamer au titre du montage comme de la garantie. Refusez l’hypothèque qui entraîne des frais importants, et exigez une caution mutuelle qui évitera les frais de mainlevée d’hypothèque. Ou mieux encore, une promesse d’affectation hypothécaire (sans frais).

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