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3 questions à Stéphanie Jannin

Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole et déléguée à l’urbanisme et à l’aménagement durable de Montpellier.

3 questions à Stéphanie Jannin
3 questions à Stéphanie Jannin

Quelles sont vos priorités en matière de logement ?


« Nous voulons couvrir à Montpellier toute la palette de l’habitat. Il s’agit plus généralement de favoriser la fluidité du parcours résidentiel dans une ville sur un territoire qui compte 15 665 dossiers de logements locatifs sociaux en attente et où 75 % de la population est éligible à ce type de logement. Nous allons mener un effort sur la frange intermédiaire de logements, compris entre 2 700 et 3 000 € le m2 pour lesquelles nous allons passer d’une production de 250 à 500 unités par an. De nombreux profils d’accédants sont concernés, qu’il s’agisse de jeunes ménages, d’actifs ou de seniors. Sur le marché privé, deux objectifs sont prioritaires : accompagner le marché investisseur sans rien entreprendre qui puisse en freiner le retour actuellement observé et conforter le marché des accédants à la propriété. »


 


Comment allez-vous mettre en oeuvre cette politique ?


« La Serm a lancé 1 900 logements sur la métropole en 2015 pour permettre notamment au marché existant d’être moins sous tension. Nous travaillons autour de l’idée qu’il importe désormais de produire mieux et moins cher avec un partage autour du travail du mode opératoire du logement. Nous réfléchissons avec les acteurs du bâtiment, la FPI et la FFB, à l’entrée des logements, à la qualité des usages plutôt qu’à la performance architecturale. Il s’agit de s’adapter au cadre de vie montpelliérain avec, par exemple, des espaces extérieurs, peu coûteux à mettre en oeuvre car moins isolés. Nous nous intéressons aussi aux espaces communs qui peuvent apporter une qualité de vie, mais aussi en évitant d’enterrer les parkings comme sur la ZAC République. Pour atteindre cet objectif, non seulement la qualité n’est pas la variable ajustable, mais il convient de repenser la chaine de la construction. »


 


Le développement des Zac est-il encore d’actualité ?


« Bien sûr et il ne faudrait pas opposer la ZAC et le logement en secteur diffus. Nous avons dressé le constat d’une ville à deux vitesses, entre un secteur existant quasiment à la traîne et des quartiers neufs dynamiques. Si le projet de la ZAC Saint-Roch est locomotive, avec une vocation de quartier d’affaires, cela n’est pas contradictoire avec la question du renouvellement urbain qui sera au centre des préoccupations dans les dix ans à venir. »

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