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20-30 ans : acquérir son premier logement

Tous les spécialistes de la gestion de patrimoine vous le diront : il faut acheter le plus tôt possible pour se constituer un patrimoine. Et commencer par la résidence principale.

20-30 ans : acquérir son premier logement
20-30 ans : acquérir son premier logement

Même si vous n’avez pas beaucoup d’argent en poche, acheter votre premier logement à 25-30 ans est une excellente option pour poser la première pierre de votre patrimoine. Certes, vous lancer seul ou en couple dans un crédit sur 20 ou 25 ans, alors que vous débarquez tout juste dans le monde du travail, peut paraître audacieux. Pourtant, c’est bien à 25- 30 ans que se situe l’âge idéal pour devenir propriétaire. Au premier rang des arguments en faveur de l’achat : se sentir chez soi et ne pas payer de loyers à fonds perdus. Certes, les mensualités d’un crédit sont généralement plus élevées qu’un loyer et vous devrez assumer des charges de copropriété si vous achetez en collectif, mais vous constituerez, pas à pas, un patrimoine tout en étant logé, patrimoine qui prendra de la valeur au fil des ans et que vous pourrez louer ou revendre par la suite, ce qui vous permettra de financer plus facilement l’achat d’un autre bien.


 


Des aides au financement


Bref, plus tôt vous vous y prendrez, plus tôt votre crédit sera remboursé. « À 25 ou 30 ans, acheter sa première résidence principale est une bonne option, confi e Nancy Subiger, conseillère en gestion de patrimoine de formation en charge de la coordination et du développement commercial du promoteur Generim. Mais il ne faut pas oublier qu’à cet âge, on débute sa carrière professionnelle et qu’il est très probable que l’on doive faire face à une mobilité professionnelle, voire familiale. D’où la nécessité d’acheter en ayant à l’esprit qu’on devra louer ou vendre ce bien, et donc de rester dans les standards d’un bien recherché tant par les locataires que les acquéreurs. » Pour autant, comment financer votre achat ? Peut-être n’avez-vous pas encore eu l’opportunité d’épargner pour constituer un apport personnel ? Certes, les banques exigent aujourd’hui un apport d’au moins 10 % du montant de l’achat. Pas panique, des solutions existent. Exemple : vos parents ont peut-être la possibilité de vous soutenir en vous faisant don d’une somme d’argent qui pourra vous servir d’apport ? Chacun de vos parents peut, en effet, vous donner jusqu’à 31 865 € sans aucun impôt à payer, dans le cadre d’une donation sous le régime de la loi TEPA de 2007. S’ils peuvent vous donner plus, ils pourront même y ajouter 100 000€ (toujours sans impôt) dans le cadre d’une donation simple. Au final, chaque enfant peut obtenir jusqu’à 131 865 € de chacun de ses parents sans aucun droit à payer. Si vos parents n’ont pas les moyens d’être aussi généreux, pensez aux aides qui vous permettent de financer votre bien en douceur. A commencer par le PTZ (prêt à taux zéro) de l’État, en principe constitutif de l’apport personnel. En région parisienne, si vous achetez du neuf, votre PTZ pourra atteindre 39 000 à 89 700€ selon la composition de votre famille. Idem sur la Côte d’Azur ou dans le Genevois français. Dans une grande ville comme Nantes ou Bordeaux (zone B1), ces montants seront respectivement de 35 100 à 80 860€. N’oubliez pas, non plus, les aides que délivrent certaines collectivités aux ménages modestes, sous forme de subventions ou de PTZ locaux s’ajoutant à celui de l’Etat – qui doit d’ailleurs être amélioré d’ici peu. De la même façon, pensez au prêt 1 % Logement… Et puis, au prêt PAS (Prêt à l’accession sociale) qui vous permet de bénéficier, parallèlement aux autres aides, de l’APL accession (Aide personnalisée au logement) dont le président de la République vient d’annoncer le maintien. Toutes ces aides mises bout à bout sont autant de coups de pouce potentiels à ne pas négliger.


Explorez les programmes à prix réduits


Même si vous obtenez des aides financières, explorez aussi vos possibilités d’achat à prix réduit. Dans le neuf, notamment, vous pouvez acquérir un logement en TVA à taux réduit (5,5 %) ou encore à prix maîtrisés. Pour bénéficier d’un logement en TVA réduite, trois conditions sont nécessaires. D’abord, le programme doit se situer dans une zone éligible, c’est-à-dire, dans une opération de renouvellement urbain subventionnée par l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) ou dans un quartier prioritaire de la ville (QPV). Ensuite, vous devez être primo-accédant et disposer de revenus ne dépassant pas les plafonds fixés. Dès lors, au lieu d’acheter un logement avec une TVA à 20 %, vous ne paierez que 5,5 %, soit une économie de 14,5 % dès le départ. En Île-de-France, vous pouvez dénicher de tels programmes dans des communes comme Nanterre, Aubervilliers, Saint-Denis, Choisy-le-Roi, Orly, Melun… Exemple, à Aubervilliers, le promoteur First Avenue propose ses 2-pièces de 41 m2 à partir de 186 383 € quand, en TVA à 20 %, le même appartement vaut au bas mot 213 100 €. L’économie réalisée est donc de taille : près de 27 000 € ! En province, la plupart des grandes villes (Lille, Lyon, Nantes…) proposent aussi ce type d’offre. À Lille, par exemple, Bouygues commercialise des 3-pièces de 70 m2 à 136 500 €, mais avec la TVA réduite à 5,5 %, leur prix est ramené à un peu plus de 120 000 €. Si vous n’avez pas accès aux programmes en TVA réduite, pistez ceux à prix maîtrisés. Dans certaines vi l les, en effet, les maires imposent des prix de sortie aux promoteurs en échange de terrains moins chers. Dans ce cas, vous pouvez généralement économiser 10 % et plus sur le prix d’un logement. Attention, là encore, certains critères peuvent être fixés (logements réservés aux habitants de la commune disposant de revenus modestes). En région parisienne, vous pouvez en dénicher du côté de Corbeil-Essonne, Brunoy, Villepinte, Villiers-sur-Marne, Gennevilliers, Alfortville… En province, il y en a à Lille (59), Saint-Malo (35), Lorient (56), Echirolles (38), Chasse-sur-Rhône (69), Ostwald (67)…

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